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Trois contes
de Gustave Flaubert
Gallimard, 1995, 159 p. : ill . ; 18 cm (Folio junior)
Félicité, l'héroïne du premier de ces "Trois contes", Un coeur simple, est un modèle de dévouement et d'abnégation. Un tel oubli de soi est rare, et peut-être Félicité eût-elle été plus heureuse si elle avait été un peu plus égoïste. Dans le deuxième conte, La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, Julien ne fait que se livrer, sans que nul n'en conçoive de l'inquiétude ou l'en blâme, à des "exercices de gentilhomme". Ses occupations semblent convenir à son âge et à son rang. Mais soudain tout bascule... Hérodias, le troisième conte, nous transporte en Palestine et en Judée au début de l'ère chrétienne. Antipas est une sorte de préfet de la Galilée et de Pérée ; cette charge peut lui être retirée à tout moment. Aussi flatte-t-il Vitellius, qu'il déteste, afin de continuer à jouir des avantages du pouvoir qui lui procurent les moyens de satisfaire ses vices et son ambition démesurée.
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